Pas joli joli, ce mois de juin jusqu'à présent. Les plantes baignent dans l'eau. Les boutons de pivoines cueillis la semaine dernière ont donné de magnifiques bouquets dont la durée m'étonne, mais c'est peut-être leur façon de me remercier de ne pas les avoir laissé sous la pluie.
Les hostas, l'alchemille, les fougères, les lysimaques punctata, les pivoines, pavots, seringat parfumé etc.. se sont développés d'une façon incroyable et auraient permis des dizaines de bouquets opulents. Qu'en restera-t-il après les pluies ?
Les rosiers étaient sortis de l'hiver très mal en point. Ils se sont étonnamment refait une santé (à part trois pieds qui ont complètement disparus) et ont fleuri début juin comme chaque année. Mais je constate que certaines variétés ont des fleurs plus petites et très fragiles qui ne durent pas. Par contre les cervidés n'ayant pas fait d'incursion au jardin jusqu'à présent, je pense qu'une fois le soleil revenu, mes quarante rosiers embelliront les massifs.
J'ai dû modérer l'ardeur des gastéropodes qui se régalaient de mes jeunes haricots et replanter ce qui avait été mangé. Les réserves d'eau étant faites à présent, le retour du soleil nous permettrait de profiter pleinement de la vie au jardin.
Toute cette humidité fait pousser herbe et gazon et il faut multiplier les tontes, un travail que je n'apprécie pas beaucoup. Il a fallu attacher beaucoup de plantes qui ployaient sous la pluie, c'était possible pour les delphiniums pivoines et pavots, mais impossible pour les campanules qui vagabondent un peu partout. Mais les campanules aiment la pluie et leur floraison n'en sera que plus longue si vous pensez à enlever les fleurs fanées...
J'ai profité du mauvais temps pour commencer les confitures. Trente pots de fraise/cerise sont déjà en stock. Ils régaleront famille et amis et puis ... n'hésitez pas à venir faire des bouquets dans le jardin !